PETITS GARDIENS DES CHAMPS
"PETITS GARDIENS DES CHAMPS" / Kou Yu-Tseng, Tchang Tche, Li Jouei Cheng Ed. en langues étrangères, 1974
Un jour, petite Tching va aux champs pour garder les jeunes plants de la commune.
Des oies viennent manger les tendres plants de maïs et le jeune Hou-tse s'empresse de les chasser.
Hou-tse se plaint à petite Tching : "- Regarde! les oies de tante Tchang ont endommagé ces plants. Nous devons aller chez elle lui demander de tuer ses oies et de payer des dommages pour les plants abimés".
Petite Tching n'est pas d'accord : " -C'est pour obtenir plus de grain que nous protégeons les plants. Mais pourquoi faire du mal à ces volailles?"
Elle continue : " - Voilà des branches de saule. Nous allons les utiliser pour faire une cage aux oies."
Mais devant eux, Hou-tse apperçoit de nouveau un groupe d'oies dans les champs en train d'engloutir les jeunes plants.
Très fâché il se dit : "Ces oies sont vraiment agaçantes. Elles ne veulent pas quitter les champs, et pourtant on ne doit pas les battre! Mais, j'ai un bon moyen : il suffit de leur écarter le bec avec une branche de saule."
Bientôt chaque oie a le bec maintenu grand ouvert, et Hou-tse jubile : " - Essayez un peu de manger les plants maintenant!"
Tante Tchang revient de la coopérative où elle a été vendre des oeufs. En chemin elle a cueilli tout un panier de légumes pour nourrir ses oies.
Les oies viennent vers elle en se dandinant.
Qu'est-ce qu'elle voit? Les oies ont toutes le bec grand ouvert, avec une petite branche dedans.
Tante Tchang ne peut supporter cela. Très fâchée elle demande à petite Tching : " - Qui est-ce qui veut me jouer des tours en tourmentant mes oies?"
" - Tes oies font des ravages dans les champs de la commune." réplique petite Tching. " La porte de leur cage est abîmée, rétorque Tante Tchang, et elles se sauvent. Pourquoi leur avez-vous maintenu le bec ouvert avec des branchettes?"
Pour ne pas faire souffrir les oies, petite Tching propose à Hou-tse de leur enlever les branchettes.
Elle demande ensuite à Tante Tchang de l'aider à remplacer les jeunes plants endommagés.
Tante Tchang boude : " -Cela n'en vaut pas la peine." Petite Tching essaie de la convaincre : " - Nous devons remplacer tous les plans abîmés pour obtenir une bonne récolte."
Comme Tante Tchang n'est toujours pas d'accord pour l'aider, petite Tching dit exprès : " - C'est bon, moi non plus je ne les remplacerai pas." Tante Tchang n'y comprend plus rien et lui demande de s'expliquer.
" - Ce serait peine perdue avec les oies qui ravageraient les plants." dit petite Tching. Tante Tchang baisse la tête : " Là Petite Tching a raison, pense t-elle, tout le monde aa la responsabilité de protéger les biens de la collectivité."
Se rendant compte qu'elle a eu tort, Tante Tchang accepte d'aller remplacer les plants avec petite Tching.
Hou-tse reconnait à son tour devant Tante Tchang que ce n'était pas juste d'infliger un tel traitement aux oies.
" - Le Président Mao nous appelle à constituer des réserves de céréales, dit Petite Tching, aussi, devons-nous protéger les jeunes plants pour avoir une bonne récolte." Quand Hou-tse propose d'aider Tante Tchang à réparer la cage, elle lui dit : " - Reste ici, veux-tu, pour garder les oies. Petite Tching et moi, nous allons replanter les champs endommagés sur les pentes du sud ; ensuite, tu m'aideras pour la cage."